AVIS FO au CE du 30 octobre 2014

, par Jeannot

Lors du Comité d’Entreprise du 30 octobre 2014, Force Ouvrière a émis deux avis, l’un sur la charte informatique et le second sur le référentiel de compétencve.

Avis sur la charte informatique.

A l’ère des nouvelles technologies de l’information et de la communication mais aussi des hackers de toute nature, force est de constater que cette nouvelle charte de l’utilisateur du SI MAAF n’est, sous couvert d’arguments sécuritaires, qu’un empilement de contraintes liberticides, étape supplémentaire de l’emprise de notre Entreprise sur ses salariés. Bien qu’en accord avec les règles élémentaires du bon usage des outils, nous nous interrogeons sérieusement sur votre volonté de nous en restreindre l’utilisation. FO fera toujours obstacle à l’arbitraire et à l’instrumentalisation de l’éthique à des fins de contrôles abusifs, voire de sanctions disciplinaires. Pour nous, une charte ne se substitue pas au droit du travail Le respect des règles dans le cadre du lien de subordination ne signifie nullement la privation des consciences et encore moins celui du droit d’expression collectif des salariés. Les élus FO donnent un avis défavorableA l’ère des nouvelles technologies de l’information et de la communication mais aussi des hackers de toute nature, force est de constater que cette nouvelle charte de l’utilisateur du SI MAAF n’est, sous couvert d’arguments sécuritaires, qu’un empilement de contraintes liberticides, étape supplémentaire de l’emprise de notre Entreprise sur ses salariés. Bien qu’en accord avec les règles élémentaires du bon usage des outils, nous nous interrogeons sérieusement sur votre volonté de nous en restreindre l’utilisation. FO fera toujours obstacle à l’arbitraire et à l’instrumentalisation de l’éthique à des fins de contrôles abusifs, voire de sanctions disciplinaires. Pour nous, une charte ne se substitue pas au droit du travail Le respect des règles dans le cadre du lien de subordination ne signifie nullement la privation des consciences et encore moins celui du droit d’expression collectif des salariés. Les élus FO donnent un avis défavorable

Avis sur le référentiel de compétence.

Nous constatons que les compétences comportementales prennent de plus en plus d’importance par rapport aux compétences techniques. Le salarié sera est désormais évalué pour grande partie sur des références comportementales qui peuvent être sujettes à interprétation et sur sa capacité d’apprentissage et d’adaptabilité, deux compétences considérées comme primordiales par l’entreprise. Le hiérarchique direct supporte seul tout le poids de la responsabilité de l’évaluation et de l’évolution du salarié sans réel pouvoir de contradiction pour ce dernier. Ce qui pourrait engendrer une dégradation des rapports sociaux. Nous estimons que les moyens mis en œuvre pour s’approprier ce nouveau référentiel tant pour le manager que pour le salarié est très insuffisant vu la complexité du sujet. Par ailleurs il n’est pas détaillé les moyens mis en œuvre pour permettre aux salariés d’atteindre les attendus du référentiel décidé par l’entreprise. Ce référentiel pourrait engendrer à terme la création de deux catégories de personnel : • Ceux que l’entreprise pourra utiliser dans la vision de son développement de l’entreprise unique COVEA. • Ceux qui resteront en marge avec un sentiment d’insécurité d’emploi et de frustration. FORCE OUVRIERE émet un avis défavorable estimant que l’évolution du référentiel de compétences peut induire des risques psychosociaux pour les salariés.