IRD CORPOREL : centre en souffrance
Longtemps nous nous sommes concentrés sur les difficultés de l’IRD de fréquence, la réorganisation des services IRD de NIORT nous avait cependant inquiété et FO avait été à l’origine de l’expertise préalable à la réorganisation de ce service.
L’organisation mise en place sur le service IRD niortais, semblable à celles existants quasi partout à EUROPAC et également à MAAF VIE, MAAF SANTE et la DRTI (plateaux ATLAS et EUROVAD), montre aujourd’hui ses limites.
En effet, elle s’est faite à ISO effectif gestionnaires et il est évident que le nerf de la guerre en gestion reste le nombre de gestionnaire.
L’expertise de Technologia avait mis en évidence le risque pour le collectif de travail de cette nouvelle organisation.
En ce début d’année, c’est le service corporel léger IRD qui connaît une situation de mal-être inédite : arrêts de travail, capitaux qui explosent, épuisement des gestionnaires.
Les symptômes nous avons tenté de les déterminer avec les salariés lors d’une heure d’information le 13 mars :
– un SVI défaillant qui surcharge les gestionnaires amiables (plus des deux-tiers des appels ne leur sont pas destinés). Mais ce problème est connu depuis des années sans que la direction de l’IRD se soit vraiment attelé à sa résolution. Lors de son bref passage à MAAF l’ancien directeur de l’IRD a dû éteindre l’incendie IMPULS et remettre à plat l’organisation NORSI et son outil nomade défaillant.
– un éclatement du collectif de travail des gestionnaires amiables, qui ont été réunis dans les groupes avec les gestionnaires IRD sans qu’il y ait une possibilité d’entraide entre ces deux catégories de gestionnaires (les amiables sont en déclaration téléphonique direct et en GED, pas les IRD).
– un empilement et un accroissement du nombre des tâches des gestionnaires
– des outils inadaptés (la fiche CORALIE : rien d’étonnant puisqu’elle a été créée pour l’auto et l’automatisation des recours en convention corporelle !)
– une multiplication des commissions diverses et variées
– un renouvellement des effectifs nécessitant un gros effort de formation
– le fait qu’ADC (la formation) ait depuis longtemps déserté la formation IRD, faisant retomber la charge de la formation sur le service IRD et les CAT (chargés d’assistance technique) nouvellement mis en place.
Nous avons naturellement relayé les réflexions des collègues de l’IRD corporel et appuyé leurs demandes d’augmentation des effectifs lors des réunions de délégués du personnel.
Une étude sur le téléphone par un consultant extérieur est en cours, nous serons bien entendus très vigilants sur les propositions de ce consultant et ses conséquences sur les conditions de travail des salariés de l’IRD.