FORCE OUVRIERE soutient depuis plusieurs mois une procédure lancée aux prud’hommes par quelques salariés employés concernant la prime d’assiduité. En effet, seuls les employés perdent du salaire en cas d’absence pour maladie, puisque la prime d’assiduité est, selon la direction, intégrée aux salaire des cadres. Nous estimons que cette mesure est discriminatoire. Le jugement de cette affaire a été mis en délibéré par le tribunal des prud’hommes de Niort au mois de septembre. Nous vous informerons du résultat de cette procédure naturellement.

Nous avons été étonnés au mois de janvier alors que cette procédure était déjà engagée, que la direction veuille négocier sur l’intégration de la prime d’assiduité dans le salaire des employés. Mais il s’agissait d’une négociation multiple en fait, puisque la direction souhaitait en contrepartie supprimer ou limiter le nombre de journées maladie sans justificatif dans l’année.

Dans le package de négociation la direction voulait également supprimer pour les nouveaux entrants la prime de résidence pour ceux qui travaillent dans les grandes agglomérations et la geler pour tous ceux qui changeraient de région et parlait de « sécurisation » de la fiche de paie.

Cet accord « de sécurisation » qui ne sécurisait rien du tout, n’a trouvé grâce auprès d’aucun syndicat est n’a donc pas été signé.

Nous jugeons toujours comme très insécurisantes les manoeuvres de la direction visant à sécuriser nos droits. La figure de style préférée des DRH du 21ème est sans aucun doute l’antiphrase, qui consiste à signifier le contraire de ce que l’on pense ! Alors, nous devons rester vigilants pour conserver nos acquis sociaux !