La nouvelle organisation fréquence était très attendue par les salariés des centre de fréquence CMA et CDG. Les retours des centres pilotes de St Etienne et Marseille étaient favorables.

La direction avait mis le paquet pour la réussite du pilote : effectifs accrus, mise sous cloche des centres - pas de mise en réseau téléphonique de ces centres -, participation des salariés, etc...

La direction n’a pas, non plus, lésiné sur la communication avant la généralisation : ambassadeurs des centres pilotes dans les autres centres, communication, affichage, visite sur les centres pilotes etc...

Nous terminons la deuxième semaine de généralisation. Mais déjà, des salariés de St Etienne nous ont contacté indiquant que les conditions du test qui leur convenaient sont revues (d’autres tâches leur sont imposées sur certaines vacations) et que la pression s’accroît.

Ceci ne nous étonne pas vraiment.

La direction AIS martèle suffisamment qu’elle ne veut pas embaucher, ce qui confirme notre premier avis, à savoir qu’elle cherche avant tout par cette réorganisation à faire des gains de productivité.

Mieux la direction se déclare optimiste et veut que les salariés le soient également : il ne faut remonter les problèmes que si on en a la solution. La bonne blague ! N’est-ce pas une manière de museler les critiques ?

Le prétexte de départ du test était la lutte contre les ruptures de tâche, cette plainte est surtout prégnante en gestion de fréquence. Or la direction annonce déjà un test sur le CCA de Rouen (Centre corporel auto) qui commence ... dès lundi prochain (le 17 octobre 2016).

Quand FO vous disait que la direction avait trouvé LA SOLUTION UNIVERSELLE avec cette nouvelle organisation ! Organisation qui existe d’ailleurs chez GMF sans y faire l’unanimité !

Elle avait bon dos la rupture de tâches ! Même dans des services de fonctions support avec peu de ruptures de tâches, on commence à proposer ou à parler de cette organisation !

La direction ne prendrait-elle pas les salariés pour des imbéciles ?