La direction se doutait du succès de ce mouvement, puisqu’elle avait averti le réseau que la situation serait sans doute "altérée" dans les centres. C’est à plus 75 % que cette grève pour demander des embauches a été suivie. Le SIPAM craignant de louper le wagon, nous avait emboîté le pas sur ce mot d’ordre de grève.

Maintenant, la balle est dans le camp de la direction. La direction s’imaginait avec Impuls faire de nouveaux gains de productivité en traquant des temps morts -de fait inexistants - dans les centres de gestion IRD dits de fréquence.

Si elle veut que ce projet, IMPULS, puisse fonctionner il faut CREER DES POSTES pour répondre au téléphone, mais SURTOUT pour GERER LES DOSSIERS et assurer la qualité de service au client, qu’elle prétend offrir.

Si l’on ajoute l’organisation IMPULS, le test ORIENTATION CLIENT (POC), les indispensables MAINTIEN ET ACCROISSEMENT DES COMPETENCES DES SALARIES, et le non moins indispensable BIEN-ETRE AU TRAVAIL DES SALARIES, - que la direction prétend défendre dans son accord sur les Risques Psycho-sociaux - ce sont des dizaines de postes que la direction doit créer sur les centres IRD de fréquence de Lille, Lyon, Marseille, Paris Picpus et Strasbourg.

C’est le message que FO et les salariés grévistes ont voulu faire passer à la direction aujourd’hui avec cette grève.

Si la direction ne l’entend pas, ce sont ses projets tant défendus IMPULS et POC qu’elle menace et c’est la santé des salariés qu’elle met en péril.

Si la mort des projets quels qu’ils soient ne nous émeut pas, la souffrance des salariés nous est insupportable.